top of page

#THÉORIE
DES

COULEURS

Vision des couleurs

La couleur est une notion très subjective qui est étroitement liée à la lumière.

C’est le résultat de l’interprétation que fait notre cerveau du spectre visible de la lumière.

La vision des couleurs

Les cellules nerveuses de l'oeil nous permettent de distinguer les couleurs.

 

Deux types de cellules nerveuses sont spécialisées dans la vision des couleurs : les cônes et les bâtonnets. On les trouve au fond de l’œil, sur la rétine. Ce sont des cellules photo-réceptrices, c’est-à-dire qu’elles sont sensibles à la lumière.

Il y a environ 7 millions de cônes dans chaque œil. Adaptés spécialement à la vision de jour, ils nous permettent de voir les couleurs fondamentales : le rouge, le vert et le bleu. A partir de ces trois couleurs, notre système visuel reconstruit toutes les teintes.

cônes et batonnets.jpg

Les bâtonnets sont quant à eux beaucoup plus nombreux (environ 120 millions) et sont spécialisés dans les lumières faibles et la vision nocturne. Insensibles aux couleurs, ils perçoivent le noir, le blanc et toute la gamme des gris intermédiaires. Grâce à ces 2 types de cellules, un individu dont la vision des couleurs est normale est capable de percevoir plus de 15 000 nuances ! Mais comment ?

Lorsque nous regardons un objet, notre cristallin projette une image optique sur la rétine. Grâce aux cônes et aux bâtonnets qui en tapissent le fond, la lumière est transformée en signaux électriques qui sont transportés par le nerf optique jusqu’au cerveau. C’est ensuite notre cortex visuel qui «traduit» ces messages codés en images, point par point et couleur par couleur… tout cela, à la vitesse de la lumière. 

C’est ainsi que notre cerveau nous «informe», par exemple, qu’une fraise est rouge !

Cercle chromatique
Johannes ITTEN.jpg

Portrait de Johannes ITTEN dans l’atelier, Weimar 1921
Photographie : Paula Stockmar

Le cercle chromatique

 Johannes ITTEN

Le cercle chromatique est constitué de trois couleurs primaires (le rouge, le jaune et le bleu), de trois couleurs secondaires (c’est-à-dire des couleurs créées à partir des trois couleurs primaires : le vert, le orange et le violet) et de six couleurs tertiaires (c’est-à-dire les couleurs créées en mélangeant les couleurs primaires et secondaires, par exemple, bleu et vert ou rouge et violet).

Il suffit ensuite de tracer une ligne au centre du cercle pour séparer les couleurs chaudes (rouges, oranges, jaunes) des couleurs froides (bleus, verts, violets).

cercle chromatique.png

Les couleurs primaires
Ce sont des couleurs dites couleurs de base. Elles ne peuvent pas être obtenues grâce à d’autres couleurs.

primaires.png

Les couleurs secondaires

Les couleurs secondaires sont obtenues grâce au mélange de 2 couleurs primaires.

secondaires.png

Les couleurs tertiaires

Une couleur tertiaire s’obtient par mélange d’une couleur primaire et d’une couleur secondaire. Voici les 6 couleurs tertiaires que l’on obtient

tertaires.png

Les couleurs complémentaires

Sur le cercle chromatique,

ce sont les couleurs diamétralement opposées. 

Elles fonctionnent par paires,

chacune est composée

d’une couleur primaire et d’une couleur secondaire

couleurs complémentaires03.png
couleurs complémentaires02.png
couleurs complémentaires01.png

Les couleurs chaudes et les couleurs froides

Les couleurs chaudes sont des couleurs qui penchent

vers le orange, tandis que les couleurs froides penchent vers le bleu.

Quand on réchauffe une teinte, on lui ajoute une pointe de couleur chaude.

Et quand on refroidit une teinte, c’est qu’on lui ajoute une pointe de couleur froide.

Chaud et froid.png
Système chromatique

Il existe deux systèmes trichromatiques (trois couleurs primaires)

  • Synthèse additive, dont les couleurs primaires sont rouge, vert et bleu (RVB)

  • Synthèse soustractive, dont les couleurs primaires sont cyan, magenta et jaune (CMJ)

RVB/

La synthèse additive

Nous percevons les couleurs en tant qu’ondes de lumière. Mélanger la lumière permet de créer des couleurs en mélangeant des ondes de lumière rouge, verte et bleue à différent degré d’intensité. Plus vous ajoutez de lumière, plus la couleur est claire. En mélangeant les trois couleurs, on obtient la lumière blanche pure.

La télévision, les écrans et les projecteurs utilisent ces trois couleurs (RVB) comme couleurs primaires et les mélangent ensuite pour obtenir toutes les autres couleurs.

Si vous publiez votre logo sur support numérique et que vous n’avez pas pris la peine d’utiliser le bon procédé de couleurs, votre logo paraîtra jaunâtre sur les écrans de tous vos contacts. C’est pourquoi, lorsque vous destinez vos design à un environnement digital, il est essentiel d’encoder vos couleurs en RVB et non pas en CMJN.

RBG.png

CMJN/
La synthèse soustractive


Toutes les couleurs destinées à un environnement papier (panneaux, emballages, etc.) sont créées selon la méthode soustractive de la lumière.
 
C’est un procédé avec lequel nous sommes généralement plus familiers parce que c’est la méthode que nous avons apprise étant enfants. Ici, le terme «synthèse soustractive» signifie simplement que vous réduisez la lumière du papier au fur et à mesure que vous y ajoutez de la couleur.

Traditionnellement, les couleurs primaires utilisées en synthèse soustractive sont le rouge, le jaune et le bleu, c’est-à-dire les couleurs que les peintres mélangent pour obtenir toutes les autres teintes du spectre. Avec le développement de l’imprimerie, ces couleurs ont été remplacées par le cyan, le magenta, le jaune et le noir (CMJN).
 

CMJN.png

Le noir & le blanc

Signalons ici que, d’un point de vue scientifique, le blanc et le noir ne sont pas des couleurs. Il s’agit davantage du témoignage de la présence (pour le blanc), ou de l’absence (pour le noir), de lumière. 

  • Le blanc est ainsi obtenu en additionnant l’ensemble des longueurs d’onde de la lumière, c’est-à-dire en mélangeant toutes les lumières colorées. 

  • Le noir, résulte quant à lui de l’interprétation de notre cerveau face à une absence totale de lumière. Ainsi, un objet nous apparaît noir s’il n’émet pas, ou ne reflète pas de lumière. 

  • Le gris s’avère également être le résultat d’une variation lumineuse. Il est toutefois souvent assimilé à une couleur, puisque hormis le gris neutre, il est généralement obtenu à partir d’une couleur désaturée.

Par exemple, pour obtenir du marron, une nuance absente du cercle chromatique, il est nécessaire d’ajouter du noir à la couleur orange en plus ou moins grande proportion.

Ces teintes neutres peuvent être mélangées aux couleurs primaires, secondaires et tertiaires afin d’atteindre des nuances éclaircies (ajout de blanc), assombries (ajout de noir) ou ternies (ajout de gris).  Les variations sont infinies !

palette.png
pour en savoir plus couleurs_Plan de travail 1_Plan de travail 1.png

THÉORIE
APPROFONDIE
DES
COULEURS

Les tables

de la loi

des couleurs

Noir et blanc
Théorie approfondie

PHILIPPE LATINIS / 2025

bottom of page